La rhinoplastie
La rhinoplastie esthétique est une intervention chirurgicale visant à améliorer de façon permanente le contour du nez.
Elle implique le remodelage du cartilage et/ou de l’os nasal afin de produire un contour naturel et harmonieux qui embellit le visage.
Le Dr Afshin Yousefpour a une connaissance approfondie du visage
La rhinoplastie esthétique est une intervention chirurgicale visant à améliorer de façon permanente le contour du nez. Elle implique le remodelage du cartilage et/ou de l’os nasal afin de produire un contour naturel et harmonieux qui embellit le visage. La rhinoplastie réparatrice, ou rhinoplastie fonctionnelle, peut également être utilisée pour corriger et débloquer une obstruction nasale consécutive à une déformation du cartilage ou de l’os. Dans la plupart des cas, la chirurgie est pratiquée sous anesthésie générale. La douleur est souvent légère ou modérée et bien tolérée. La plupart des patients peuvent retourner au travail dans les 7-10 jours et reprendre une activité physique complète après un mois.
Le Dr Afshin Yousefpour a une connaissance approfondie du visage et de ses structures sous-jacentes ainsi qu’une grande expérience en rhinoplastie. Avec une grande attention au détail, il applique les techniques chirurgicales de pointe permettant les meilleurs résultats esthétiques et fonctionnels.
Bien qu’une rhinoplastie bien exécutée créera une amélioration esthétique significative pour la plupart des patients, la modification des structures nasales en toute sécurité a néanmoins des limites. Celles-ci dépendent de considérations anatomiques et fonctionnelles telles que l’épaisseur de la peau, la taille du nez, sa vascularisation (des interventions répétitives pouvant réduire celle-ci). Certains patients exigent une apparence spécifique, par exemple un nez ultra-mince ou peu réaliste, ce qui demande des transformations extrêmes pouvant conduire à des complications. D’autre part, un nez bien proportionné aux lignes élégantes et au contour plus agréable est possible pour à peu près tout jeune patient en bonne santé.
La rhinoplastie secondaire (rhinoplastie dite de révision)
L’impact émotionnel lié à l’échec d’une rhinoplastie précédente peut être dévastateur. Plutôt que d’obtenir l’amélioration nasale espérée, le patient se retrouve avec l’apparence d’un visage décevant et peu familier. L’impact résultant sur l’estime de soi et la confiance en soi peut varier, mais pour certains l’embarras, l’insécurité et la dépression peuvent affecter presque tous les aspects de la vie quotidienne.
Bien que les causes d’échec d’une rhinoplastie soient nombreuses, y compris le manque de coopération du patient, l’une des causes reconnues est l’incompétence technique. Une chirurgie de qualité inférieure peut amener à une apparence non naturelle qui est nettement moins attrayante que le nez d’origine. En plus de la déformation esthétique initiale, la déstabilisation chirurgicale du squelette nasal aboutit souvent à une déformation supplémentaire accompagnée d’une possible détérioration de la fonction nasale.
Entre une rhinoplastie primaire (la première fois) et une rhinoplastie secondaire (de révision) il existe plusieurs différences qui méritent d’être soulignées. Tout d’abord, la rhinoplastie de révision prend beaucoup plus de temps. En raison des obstacles posés par le tissu cicatriciel et la nécessité d’une chirurgie complexe, les cas de révision nécessitent au moins 4 à 5 heures de temps opératoire. De plus, une dissection plus lente et difficile, la longueur de l’acte chirurgical et les lésions tissulaires préexistantes peuvent être responsables d’une période de récupération beaucoup plus longue. Les patients ayant une peau saine et fine peuvent nécessiter 6 à 12 mois pour voir disparaître toutes les manifestations de l’inflammation. Les patients ayant une tendance à développer des cicatrices épaisses peuvent quant à eux nécessiter plus de temps.
Utilisation de greffes cartilagineuses en rhinoplastie
même du patient, pour remplacer les tissus squelettiques manquants ou endommagés. En fonction de l'étendue des dommages et de la préférence du chirurgien, les greffes de cartilage peuvent être obtenues à partir de plusieurs sites.
Le résumé qui suit décrit les avantages et les inconvénients de chaque type de cartilage.
Cartilage de la cloison nasale (septum)
Cartilage de l’oreille
Contrairement au cartilage septal ou de l’oreille, le cartilage costal est abondant. Toutefois, le prélèvement du cartilage costal prend plus de temps, il peut être douloureux et potentiellement plus dangereux (bien que rarement). Bien que le pneumothorax (perforation de la membrane pleurale) soit une complication extrêmement rare, une cicatrice de la paroi thoracique mesurant 5 à 8 cm de longueur est souvent nécessaire et une douleur résiduelle peut persister pendant plusieurs jours ou des semaines après la chirurgie. Malgré sa disponibilité suffisante, le cartilage costal est loin d'être le matériel de greffe idéal. Autant ce cartilage peut être utilisé dans tous les compartiments du nez, son désavantage réside dans la possibilité de se tordre avec le temps et donc de se modifier dans sa forme. Cependant, pour les patients avec un effondrement du squelette ostéocartilagineux (suite à un traumatisme, l’inhalation chronique de cocaïne, une granulomatose de Wegener…), ou ayant subi une sur-résection du cartilage nasal lors d’une rhinoplastie antérieure, le cartilage costal est souvent la seule option de traitement possible, en particulier si les cartilages septal et conchal ont déjà été utilisés.
Substituts synthétiques de tissu
Patience et conservatisme dans la rhinoplastie secondaire
Grâce à l’application de techniques appropriées, de nombreux patients de rhinoplastie secondaire peuvent espérer une amélioration, toutefois la perfection absolue est pratiquement impossible.
Les patients doivent également comprendre que la médecine moderne ne peut pas résoudre tous les problèmes et que parfois il faut plusieurs interventions pour améliorer l’apparence et/ou la fonction d’un nez sévèrement abimé et déformé. Chez ces patients, toute tentative de reconstruction nasale en une seule étape peut mener à l’échec à cause d'une sollicitation excessive des tissus fragiles.
La rhinoplastie fonctionnelle
Je ne suis pas très satisfait du résultat de ma première rhinoplastie et je voudrais une chirurgie de révision. Ai-je besoin d'attendre une année entière avant de subir une nouvelle intervention chirurgicale?
En général, il est préférable de ne pas réopérer dans les premiers mois car les tissus sont encore enflammés et moins susceptibles de guérir favorablement.
Chez les patients dont la peau du nez est épaisse, et en supposant que le squelette nasal est robuste, bien aligné et bien proportionné, attendre 12 à 18 mois est souvent bénéfique car un résultat esthétique favorable est beaucoup plus probable une fois l’oedème et l’inflammation complètement résolus. D’autre part, de nombreuses déformations post-chirurgicales ne vont pas s’améliorer avec le temps et peuvent même s’aggraver la première année après la chirurgie, rendant ainsi la correction ultérieure encore plus difficile. Des déformations squelettiques post-chirurgicales évidentes, comme une torsion importante, un pincement, un effondrement ou une rétraction, sont autant de problèmes qui ne s’amélioreront pas une fois l’inflammation résolue. Chez les patients qui ont une tendance à développer des cicatrices avec contracture progressive, les déformations s’aggravent souvent avec le temps, ce qui rend le traitement définitif de plus en plus difficile, voire impossible.
Dans ces cas la plupart des patients sont invités à reporter la chirurgie de révision jusqu’à ce que le gonflement et l’inflammation aiguë soient résolus (6 à 12 mois selon les cas) et pas plus longtemps.
En résumé, chaque cas est différent, et bien qu’en général attendre une résolution de l’inflammation soit judicieux, le report systématique de la chirurgie de révision à 12 mois n’est pas toujours justifié. La décision de réopérer devrait être faite conjointement avec le patient en tenant compte de tous les facteurs de risque et du pronostic d’amélioration.
J'ai récemment subi une rhinoplastie et j'ai maintenant une greffe visible sur le bout de mon nez. Je l'ai lu sur internet que la rhinoplastie peut être réalisée sans greffe. Pourquoi certains médecins préconisent-ils toujours l'utilisation de greffons?
Deux éléments sont essentiels pour produire un résultat de rhinoplastie favorable : un contour squelettique esthétiquement agréable et un support squelettique durable pour maintenir ce contour de façon stable et à long terme. Ces deux objectifs nécessitent généralement le réarrangement et / ou le renforcement du squelette nasal existant avec des greffons de cartilage. Par exemple, une pointe du nez large et tombante doit être soulevée et rétrécie pour atteindre un contour nasal plus attrayant. En allongeant et en renforçant le cartilage de pointe existant à l’aide de tissu cartilagineux supplémentaire, un contour robuste et élégant est ainsi atteint. Cependant, l’intégration invisible de greffes de cartilage dans la pointe du nez existante est une forme d’art qui prend des années à maîtriser et nécessite la disponibilité adéquate de ce cartilage. Bien qu’un greffon de forme non adéquate ou mal positionné puisse parfois gâcher le résultat esthétique, son utilisation appropriée reste néanmoins un outil indispensable dans la chirurgie esthétique nasale. En effet, dans la chirurgie de révision nasale, les greffes de cartilage sont presque toujours nécessaires afin de remplacer les composants endommagés ou perdus du squelette nasal.
Je considère avoir une rhinoplastie, mais on m'a dit que la peau de mon nez est extrêmement fine. Est-ce que ceci ne va pas m’empêcher d’avoir un résultat esthétique satisfaisant?
Chez les patients ayant la peau nasale d’épaisseur moyenne, les petites imperfections du squelette nasal sous-jacent restent cachés et sont difficiles à détecter. Cependant, chez les patients avec une peau très fine, même les plus petites imperfections squelettiques peuvent devenir visibles et gâcher le résultat esthétique. Pour cette raison, les candidats à la rhinoplastie ayant une peau fine sont considérés parmi les plus difficiles pour la chirurgie esthétique
nasale. Cependant, cela ne veut pas dire que le patient à peau fine ne peut pas obtenir un résultat esthétique satisfaisant. Avec le remodelage minutieux et précis du squelette nasal, couplé au placement sécurisé de greffes de cartilage soigneusement sculptées, on peut obtenir une apparence lisse et bien proportionnée. Dans certains cas plus difficiles, des greffes supplémentaires de tissus tels que le fascia temporal, le périchondre, ou encore le derme peuvent également être placés sous la peau afin d’augmenter son épaisseur, camoufler des irrégularités sous-jacentes, dans le but d’améliorer le résultat esthétique.
Je l’ai entendu dire qu’il existe deux types de rhinoplastie, « ouvert » et « fermé ».
Je veux obtenir le meilleur résultat possible, mais je ne veux pas une cicatrice inutile. Quel type de rhinoplastie est la bonne pour moi?
Une rhinoplastie « fermée » fait référence à un accès chirurgical limité dans lequel toutes les incisions chirurgicales sont cachées au sein de la narine. Bien que certains chirurgiens préfèrent l’approche fermée car elle évite une cicatrice potentiellement visible, celle-ci limite de manière significative l’exposition chirurgicale, ce qui rend difficile, voire impossible, d’utiliser un grand nombre de techniques de rhinoplastie plus efficaces aujourd’hui. En conséquence, de plus en plus de chirurgiens préfèrent maintenant une approche « ouverte », qui relie les incisions à l’intérieur des narines à celle de la columelle (pont cutané entre les narines) afin d’améliorer considérablement l’exposition chirurgicale.
La visualisation directe du squelette nasal non seulement facilite la précision du diagnostic, mais elle permet également au chirurgien de modifier et de renforcer le squelette sans interférence des tissus mous sus-jacentes. Cette approche est particulièrement utile chez les patients avec une anatomie nasale difficile, comme lors d’une rhinoplastie de révision complexe où les tissus ont été préalablement modifiées. Bien que l’incision au niveau de la columelle soit d’abord visible, elle résulte rarement en une cicatrice inacceptable pour peu qu’elle ait été soigneusement placée. Ainsi la cicatrice est souvent discrète dans les mois suivant la chirurgie. Pour la plupart des individus, les avantages obtenus par l’approche ouverte valent bien le risque limité d’une cicatrice columellaire. De même, l’absence de cicatrice sera peu de consolation si le résultat final de la rhinoplastie est compromis par une mauvaise exposition.
Voir aussi: Rhinoplastie ouverte ou fermée
J'ai décidé de subir une rhinoplastie, mais je crains d'avoir une anesthésie. Quelles sont mes options?
À l’exception de petites retouches et de procédures mineures, la rhinoplastie est presque toujours réalisée avec l’une des deux formes d’anesthésie profonde : la sédation intraveineuse ou l’anesthésie générale. Divers facteurs, y compris le confort, la sécurité, le coût et la logistique technique, doivent être pris en considération lors de la sélection du type d’anesthésie.
À mon avis, l’anesthésie générale est supérieure à la sédation intraveineuse (IV sédation) à tous les égards. Dans la plupart des hôpitaux, le coût est équivalent. Mais contrairement à la sédation IV où les patients peuvent parfois vivre des évènements désagréables (entendre des bruits ou même ressentir la douleur), pendant l’anesthésie générale ils sont dans un état de perte de conscience et donc le confort est inégalé. Bien que les deux options d’anesthésies nécessitent des médicaments, dans le cas de la sédation IV, l’anesthésiste a une tâche délicate – en effet une dose trop élevée d’anesthésique peut avoir un effet
néfaste sur la respiration du patient; avec trop peu d’anesthésique par contre, le patient peut sentir la douleur, devenir peu coopératif ou même agité pendant la chirurgie.
En revanche, avec une anesthésie générale, l’intubation trachéale par la bouche permet à l’anesthésiste de maintenir plus facilement un niveau stable d’anesthésie profonde chez le patient, sans les risques de prise de conscience, de mouvements brusques ou d’une voie aérienne non protégée. En outre, les protocoles d’anesthésie générale développés spécifiquement pour la chirurgie nasale sont rarement associés à des nausées post-opératoires ou d’autres effets secondaires courants.
Finalement, le plus grand avantage de l’anesthésie générale est probablement un meilleur contrôle de la tension artérielle. En maintenant une tension artérielle relativement faible pendant toute la durée de l’opération, le saignement et le gonflement post-opératoire sont minimisés, l’inflammation et les ecchymoses sont considérablement réduites.
Voir aussi: IV Sédation vs. Anesthésie générale
Je n'aime pas les hôpitaux. Puis-je rentrer à la maison immédiatement après ma rhinoplastie?
En plus d’une technique chirurgicale appropriée, un bon résultat exige une cicatrisation optimale. Toute inflammation prolongée et gonflement excessif des tissus mous peuvent compliquer la cicatrisation et ainsi compromettre le résultat esthétique. Par conséquent, leur contrôle est primordial.
Alors qu’un certain degré de gonflement et d’inflammation sont inévitables, une bonne prise en charge postopératoire immédiate peut minimiser ceux-ci et ainsi optimiser le résultat esthétique. Sans aucun doute, un bon suivi postopératoire est le plus bénéfique dans les premières heures qui suivent la chirurgie, lorsque les tissus opérés sont les plus sensibles à l’élévation de la pression artérielle. Il est important de savoir que de simples gestes comme le
port d’une valise ou monter les escaliers, ainsi que la douleur, des vomissements ou tout simplement l’anxiété peuvent causer une élévation de la tension artérielle et ainsi augmenter le risque de saignement, d’ecchymoses, de gonflement ou d’inflammation. Le séjour à l’hôpital offre l’avantage évident d’une prise en charge infirmière et permet l’administration de médicaments par voie intraveineuse, garantissant de ce fait un meilleur contrôle de la pression sanguine et des effets secondaires éventuels.
Par conséquent, je préfère que mes patients restent une nuit à l’hôpital après une rhinoplastie.
De plus l’hospitalisation de nuit dans une chambre privée offre un environnement calme et contrôlé qui permet d’optimiser la récupération et le processus de cicatrisation.
Une rhinoplastie esthétique peut-elle également améliorer ma respiration ?
Un chirurgien expert en rhinoplastie essaiera de rétablir une respiration nasale adéquate tout en obtenant un bon résultat esthétique.
La fonction nasale ne doit jamais être intentionnellement sacrifiée pour une amélioration esthétique. Bien que l’obstruction nasale soit un risque potentiel lié à la rhinoplastie, dans des mains compétentes elle sera rarement compromise. En outre, certains problèmes respiratoires sont également associés à des problèmes esthétiques (par exemple un nez tordu ou pincé) et la
correction de ceux-ci peut améliorer à la fois l’apparence et la fonction.
Voir aussi: rhinoplastie fonctionnelle
À partir de quel âge puis-je subir une rhinoplastie?
Techniquement parlant, la rhinoplastie esthétique peut être effectuée une fois la croissance nasale terminée. Ceci est généralement le cas vers 15 ans pour les filles et 16 ans pour les garçons. Cependant, pour une rhinoplastie réussie, il est très important que le patient soit prêt psychologiquement et émotionnellement.
Suis-je trop vieux pour subir une rhinoplastie?
La récupération suivant une rhinoplastie esthétique devient plus longue et difficile avec l’âge. Tous les autres facteurs étant égaux, le moment idéal pour effectuer une rhinoplastie esthétique est à la fin de l’adolescence ou au début
de l’âge adulte. Une fois quarante ans, le résultat esthétique devient moins favorable, et il vaut mieux éviter de subir une rhinoplastie purement esthétique au-delà de 60 ans.
Cependant, une rhinoplastie fonctionnelle peut devenir nécessaire à cet âge pour corriger les manifestations néfastes de l’obstruction nasale chronique. La décision d’effectuer une rhinoplastie doit idéalement toujours se prendre après une évaluation approfondie et une discussion franche avec votre chirurgien à propos des risques et des avantages de cette chirurgie, et ce quel que soit l’âge du patient.
Pendant combien de temps vais-je être en incapacité de travail après une rhinoplastie?
Repos et détente sont fortement conseillés pendant la première semaine suivant la chirurgie afin d’accélérer la guérison et de minimiser les ecchymoses
et le gonflement. Bien qu’un certain degré de ceux-ci puissent être présents lors de l’enlèvement de l’attelle une semaine après la chirurgie, les patients ayant un emploi sédentaire (travail de bureau) peuvent retourner en toute sécurité sur le lieu de travail à ce moment. Par contre ceux dont l’emploi exige un effort physique (les athlètes, les pompiers, etc.) peuvent avoir besoin de 2 à 3 semaines supplémentaires avant de reprendre leur activité. Dans tous les cas, il est recommandé d’éviter tout effort ou exercice physique pendant au moins un mois après la chirurgie afin de diminuer le risque de gonflement prolongé.
Puis-je utiliser des remèdes à base de plantes telles que l’Arnica pour améliorer la cicatrisation?
Certains remèdes à base de plantes telles que l’Arnica sont utilisés fréquemment par les patients après la chirurgie esthétique pour réduire les risques d’ecchymose. Malheureusement leur utilisation n’est pas réglementée. Les études que j’ai lues au sujet de l’Arnica n’ont démontré aucune évidence de
réduction du gonflement et des ecchymoses. Malgré cela, beaucoup de
patients restent convaincus de leurs bienfaits et je n’ai personnellement jamais vu d’effets secondaires associés à leur utilisation. Je ne vois pas donc pas d’inconvénient à ce que mes patients utilisent ce supplément après l’intervention.
Combien coûte une rhinoplastie?
Le coût de la rhinoplastie varie considérablement selon la complexité ou l’ampleur du traitement chirurgical. La chirurgie nasale purement fonctionnelle est souvent couverte par la mutuelle. Certains patients ont une couverture complémentaire leur permettant d’avoir une chambre seule. Dans ce cas leur assurance couvre également les frais supplémentaires (planning chirurgical,
suppléments d’honoraire chirurgical et d’anesthésie par rapport à une couverture de mutuelle de base, utilisation éventuelle de matériel de greffe).
Une opération purement esthétique ne sera jamais couverte par un régime d’assurance-maladie quelconque. Une petite chirurgie de retouche à visée
esthétique est beaucoup moins chère qu’un rhinoplastie complète, et la chirurgie de révision est presque toujours plus coûteuse, surtout quand une greffe de cartilage costal ou de l’oreille est nécessaire.
Dans ma pratique privée, les frais de chirurgie esthétique sont basés sur la longueur prévue pour l’anesthésie et la complexité anticipée de l’acte chirurgical. Pour les opérations purement esthétiques, les frais de l’anesthésie générale, d’une nuit d’hospitalisation, et du chirurgien sont tous regroupés en un prix forfaitaire unique. Toutefois certains patients avec un trouble nasal fonctionnel désirent également avoir une amélioration esthétique simultanée. Chez ces patient une partie de la chirurgie est prise en charge par la mutuelle et l’assurance complémentaire ou privée, réduisant leur contribution financière en fonction de la complexité de la partie fonctionnelle ou esthétique.
Après votre consultation, le Dr Yousefpour vous enverra un devis détaillé qui dépendra de vos souhaits esthétiques et de la complexité de l’acte chirurgical nécessaire, tout en tenant compte de l’intervention de la mutuelle et de votre assurance complémentaire et privée pour la partie fonctionnelle éventuelle.